Aller au contenu principal
Fermer

Syrie: Le drapeau américain flotte sur l'ambassade des États-Unis à Damas
information fournie par Reuters 29/05/2025 à 15:55

L'envoyé américain pour la Syrie, Thomas Barrack, hisse le drapeau américain à la résidence de l'ambassadeur des États-Unis à Damas

L'envoyé américain pour la Syrie, Thomas Barrack, hisse le drapeau américain à la résidence de l'ambassadeur des États-Unis à Damas

Le nouvel émissaire des États-Unis pour la Syrie a déclaré jeudi qu'il croyait la paix possible entre la Syrie et Israël lors de sa première visite à Damas, où le drapeau américain a été hissé pour la première fois depuis 2012.

Le déplacement de Thomas Barrack, qui est aussi ambassadeur en Turquie, illustre l'accélération du rapprochement entre Washington et Damas depuis que le président américain Donald Trump s'est entretenu avec le dirigeant syrien par intérim Ahmed al Charaa et a annoncé de manière inattendue la levée des sanctions visant la Syrie.

"Le problème de la Syrie et d'Israël peut être résolu. Mais cela commence par un dialogue", a déclaré Thomas Barrack à un petit groupe de journalistes à Damas. "Je dirais que nous devons commencer par un simple accord de non-agression, et parler des frontières", a-t-il ajouté.

Le diplomate américain a indiqué que la Syrie ne serait plus considérée par les États-Unis comme un État soutenant le terrorisme, précisant que la question était "réglée avec la fin du régime (de Bachar al) Assad", mais que le Congrès disposait d'une période de six mois pour réexaminer la situation.

"L'intention des États-Unis et la vision du président sont de donner une chance à ce jeune gouvernement en n'interférant pas, en n'exigeant pas, en ne posant pas de conditions, en n'imposant pas notre culture à la vôtre", a déclaré Thomas Barrack.

Le dirigeant intérimaire Ahmed al Charaa, qui a combattu autrefois sous la bannière d'Al Qaïda, est en train de réorienter rapidement un pays qui a entretenu des liens difficiles avec l'Occident et des relations étroites avec l'Iran et la Russie pendant plus de cinq décennies de règne de la famille Assad.

Israël, qui occupe le plateau du Golan syrien depuis la guerre de 1967, a de son côté mis à profit la chute de Bachar al Assad en décembre dernier pour prendre le contrôle de territoires du côté syrien de la frontière, en pointant du doigt les racines djihadistes des nouveaux dirigeants syriens.

Reuters a rapporté mardi, citant des sources, que les responsables israéliens et syriens étaient en contact direct, ayant tenu des réunions en tête à tête visant à apaiser les tensions et à prévenir les conflits dans la région frontalière.

Lors de leur rencontre à Ryad, début mai, Donald Trump a exhorté Ahmed al Charaa à normaliser les relations avec Israël.

(Reportage de Timour Azhari; version française Tangi Salaün, édité par Jean Terzian)

2 commentaires

  • 29 mai 18:53

    paspil depuis les Us on revu la formation de leurs islamistes. Mais ils n'ont toujours pas pardonné aux iraniens. L'article nous annonce que le nouveau gouverneur de la Syrie est arrivé à l'ambassade US. Il nous expliquera que la Syrie est désormais un pays souverain.


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

  • Des Palestiniens regardent une excavatrice à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 17 octobre 2025 alors que le Hamas a réaffirmé son engagement à restituer toutes les dépouilles des otages sous les ruines de Gaza ( AFP / Omar AL-QATTAA )
    information fournie par AFP 19.10.2025 04:33 

    Israël a récupéré les corps de deux otages remis par le Hamas dans la bande de Gaza, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu soutenu par les Etats-Unis. Ces dépouilles ont été remises par la Croix-Rouge aux forces de sécurité israéliennes à Gaza et doivent être ... Lire la suite

  • Le pape Léon XIV au Vatican, le 18 octobre 2025 ( AFP / Filippo MONTEFORTE )
    information fournie par AFP 19.10.2025 04:08 

    Le pape Léon XIV va créer dimanche sept nouveaux saints de l'Eglise catholique, dont le premier originaire de Papouasie-Nouvelle-Guinée, un archevêque exécuté lors du génocide arménien et le "médecin des pauvres" vénézuélien. Lors de cette messe solennelle qui ... Lire la suite

  • (COMBO) Ce montage de photos d'archives réalisé le 14 octobre 2025 montre le candidat à la présidence de la Bolivie pour le Parti démocrate-chrétien (PDC), Rodrigo Paz (g), s'exprimant lors d'une conférence de presse avant le dernier débat présidentiel à l'hôtel Real Plaza de La Paz, le 12 octobre 2025, et le candidat à la présidence pour l'Alliance Liberté et Démocratie (Libre), Jorge "Tuto" Quiroga, lors d'une conférence de presse tenue au même endroit le même jour ( AFP / Aizar RALDES )
    information fournie par AFP 19.10.2025 04:08 

    Les Boliviens élisent dimanche leur prochain président entre deux candidats de droite, dans un pays miné par une profonde crise économique qui a eu raison de vingt ans de gouvernements socialistes. Ancien chef d'Etat par intérim (2001-2002) et figure de la droite ... Lire la suite

  • Des manifestants défilant contre Donald Trump à New York à l'occasion de la journée de protestation "No Kings" organisée dans tout le pays, le 18 octobre 2025 ( AFP / TIMOTHY A.CLARY )
    information fournie par AFP 19.10.2025 04:00 

    "J'ai peur qu'il ne veuille plus quitter le pouvoir". Comme des dizaines de milliers de New-Yorkais qui ont défilé samedi contre Donald Trump, Daniel Wood se dit "très inquiet" face à ce qu'il juge être une dérive autoritaire du président américain. Présent à Manhattan ... Lire la suite

Pages les plus populaires